Kevin Marco

> 21 ans, étudiant à la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture

«En 2014, une fois mon certificat de maturité spécialisée obtenu, je suis entré à la Haute Ecole de santé à Lausanne, en radiologie médicale, car j’ai toujours adoré les nouvelles technologies. Mais j’ai vite déchanté, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, les cours ne me plaisaient pas, c’était très sélectif et difficile; d’autre part je devais subir quarante minutes de train pour m’y rendre. Enfin, je ne me voyais pas rester toute ma vie dans ma cabine, éloignée du reste de l’hôpital, à faire mes radios toute la journée.

Grâce à une passerelle, je suis entré à la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture dans le secteur informatique, domaine pour lequel je me passionne. Pour m’occuper jusqu’en septembre, j’ai fait plusieurs stages, pris des cours de maths, de physique et d’anglais pour me préparer à ma nouvelle année scolaire. Aujourd’hui j’apprécie cette école et je suis certain d’avoir pris la bonne décision.»

Andreia Lopes Gomes

> 19 ans, sans emploi

«J’ai quitté l’Ecole de culture générale dans le domaine du social après deux ans car ma motivation s’était évanouie. J’avais suivi ce cursus dans le but de devenir enseignante mais ce métier ne m’intéressait plus: grâce à mes nombreux stages, j’ai vu qu’un travail de bureau me convenait davantage. Après plusieurs tentatives infructueuses, j’ai finalement trouvé une place chez PosteFinance à Bulle en tant qu’employée de commerce; je commence en septembre.

Mais depuis juillet, j’ai passé beaucoup d’entretiens d’embauche afin de trouver un emploi temporaire. Or je n’ai essuyé que des refus: on me reprochait mon jeune âge ou mon manque d’expérience. C’est un peu injuste, car les entreprises demandent d’avoir une certaine expérience sans jamais pour autant accorder une chance aux jeunes. Faute de mieux, je me suis inscrite chez Adecco, une agence qui aide les personnes à trouver un emploi temporaire. J’ai ainsi travaillé pendant deux mois chez Mifroma.»

Fanny Padoan

> 25 ans, apprentie agente en information documentaire

«J’ai quitté l’université où j’étudiais le français après deux ans d’études, en 2013. J’avais de moins en moins de discipline comme de cœur à l’ouvrage, de ce fait mes résultats empiraient eux aussi. Autant de facteurs qui m’ont poussée à changer de voie au plus vite. Je me suis désistée avec un peu de regrets mais je sentais le besoin de faire une pause et de réfléchir à ce que je voulais faire de ma vie.

J’ai alors eu l’occasion de réaliser un stage de six mois à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. C’était très enrichissant, si bien que j’ai eu envie de continuer dans la documentation. J’ai donc enchaîné avec un second stage de six mois au Centre d’orientation professionnelle à Lausanne, dans le même domaine. Après ça, j’ai commencé mon apprentissage d’agente en information documentaire, en 2014. Il me plaît énormément, et maintenant que j’ai pris du recul et de la maturité, je songe même à reprendre plus tard mes études en parallèle.»