Se financer grâce à internet
Louis Rossier
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«On s’est dit: on essaie, on verra ce que ça donne. Les résultats ont largement dépassé nos espérances.» Thomas Schweizer chante et joue de la basse dans le groupe de metal progressif singinois The Burden Remains. Pour leur dernier album, «Fragments», dont la sortie est prévue début avril, ils ont décidé de passer par le financement participatif, ou «crowdfunding» en anglais. «On était un peu gênés, parce qu’on avait l’impression de mendier auprès de nos amis», avoue-t-il. Mais grâce à leurs familles, à leurs amis et à de parfaits inconnus, ils ont pu commander leur pochette au duo d’artistes new-yorkais Kahn&Selesnick.
Le crowdfunding, qu’est-ce que c’estexactement? Il s’agit d’annoncer un projet sur internet, incitant les visiteurs à faire un don en échange d’une contrepartie plus ou moins conséquente. Dans le cas de The Burden Remains, celle-ci allait d’un téléchargement de l’album en avant-première (10francs), à une place à vie sur la guestlist (500francs). Entre deux, on