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Une aventure épique en 45 heures

Blog - Jeu vidéo • Créer un jeu vidéo sur un thème imposé et dans un cours laps de temps, tel est le principe de l’Epic Game Jam qui se tiendra début juillet à Neuchâtel. Rencontre avec deux des organisateurs.

Une aventure épique en 45 heures
Une aventure épique en 45 heures

Delphine NIEDERBERGER

Publié le 27.06.2014

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Cette année, le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) enrichit son programme en proposant une Epic Game Jam du 4 au 6 juillet. Derrière ce projet au nom loufoque se cachent deux compères fribourgeois : Jérémy ‘Wuthrer’ Cuany et Toni Fisler épaulés par Caroline Hirt. « Le concept de la game jam est né lors d’une convention de jeux vidéos. Plusieurs développeurs indépendants se sont réunis durant leur temps libre pour créer un jeu pendant une durée limitée », explique Jérémy, 28 ans. L’initiative a rencontré un franc succès et depuis environ cinq ans, les jam se multiplient et se singularisent, tout en restant fidèles au concept originel : concevoir un jeu vidéo en un cours laps de temps et sur un thème donné.

De participant à organisateur
Les deux Fribourgeois de l’Epic Game Jam ont quant à eux déjà participé plusieurs fois à Ludum Dare, la jam qui, avec plus de deux milles jeux réalisés par session, a rendu célèbre le concept. Ces expériences leur ont avant tout permis d’apprendre beaucoup tout en se lâchant. « Comme il n’y a pas d’attente particulière, tu te mets beaucoup moins de limite. Tu le fais pour toi », détaille Toni, 25 ans. « Plus le temps est court pour créer, plus tu vas à l’essentiel », ajoute pour sa part Jérémy.
Pour le NIFFF, Jérémy le game designer et Toni le développeur web se lancent pour la première fois dans l’organisation d’une telle jam.  Pour ce projet, ils peuvent compter sur la précieuce aide de Caroline Hirt pour la partie organisationnelle et logistique. « Le festival voulait mettre sur pied un événement en lien avec le symposium Imagine the Future consacré aux liens entre arts visuels et nouvelles technologies qui se tiendra durant le NIFFF », révèle Jérémy. Ainsi, du 4 au 6 juillet, la Case à Chocs de Neuchâtel accueillera durant 45 heures cinquante participants prêts à relever le défi. Même si ces places ont déjà trouvé preneurs, il est tout à fait possible d’y participer depuis chez soi via internet.

Un projet participatif et rassembleur
« Tout le monde peut d’ores et déjà proposer des thèmes pour la game jam », explique Toni. « Nous avons envie d’impliquer les gens dès le début. » En plus du thème principal qui servira de point de départ pour la réalisation des jeux vidéos, les organisateurs veulent rendre l’événement plus dynamique en ajoutant de nouveaux sous-thèmes tout au long des 45 heures.« Il s’agira de voir comment les participants vont intégrer, ou non, ces nouveaux éléments».
L’autre particularité de cette game jam version NIFFF est la volonté de « favoriser les synergies entre les différents corps de métiers », dévoile Jérémy. Alors que la plupart des autres game jam existantes regroupent avant tout des développeurs, qui s’occupent de la programmation, l’Epic Game Jam comptera dans ses rangs aussi bien des designers que des développeurs et des sound designers. « Une personne s’est même inscrite pour faire uniquement de l’écriture de scénario », se réjouit Toni. Les jeux réalisés durant ces 45 heures pourront être testés sur le site internet de l’Epic Game Jam dès le 6 juillet.

Plus d'infos :

www.epicgamejam.com

http://www.facebook.com/epicgamejam

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