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Vive le trek !

Blog - VOYAGE • Entre culture et sport, traditions et abandon de sa zone de confort, le Népal représente une destination très prisée pour les treks et randonnées. Survol d’une péripétie sac au dos…

Des monuments bouddhistes entre des montagnes hautement fascinantes, un paysage impensable… © Inès Conti
Des monuments bouddhistes entre des montagnes hautement fascinantes, un paysage impensable… © Inès Conti

Inès Conti

Publié le 23.01.2015

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Si les villes ont toujours la cote auprès des jeunes pour ce qui est du shopping et de la fête en bonne et due forme, il y a une alternative aux voyages traditionnels : le trek, sac au dos, seul ou à plusieurs, à la conquête d’un parcours, d’une montagne, d’une altitude, d’un pays. Il faut certes être prêt à dépasser ses limites, cependant partir à l’aventure du côté l’Himalaya est une option qui semble attirer de plus en plus la jeune population européenne.

Si le trek a aujourd’hui du succès, il n’en est pas moins qu’il reste un voyage exigeant. La préparation matérielle requiert essentiellement des habits de sport bien chauds, de bonnes chaussures et un sac gigantesque comme on en voit de moins en moins. La marche en soi n’est pas un effort physique hors normes. L’altitude, quant à elle, se trouve être le facteur le plus fatigant du voyage. À la conquête du Camp de base de l’Everest par exemple, on se retrouve vite à devoir marcher lentement, à faire de petits pas, pour pouvoir atteindre son objectif. La patience est de rigueur, le rythme du pas à pas ressourçant.

Avis aux hommes : les difficultés seront moindres face à la gent féminine, qui en prendra pour son grade lorsqu’il lui faudra uriner au-dessus de toilettes turques avec les courbatures de la veille. Mais tout le monde se retrouve à la même enseigne face au froid et… au manque d’eau courante. En effet, bien que tout se monnaie d’une certaine manière, partir en trek à travers les montagnes de l’Himalaya implique un certain renoncement aux douches chaudes quotidiennes. De quoi se retrancher dans les limites de son confort personnel. Pour ce qui est de l’hygiène, il est inutile de se voiler la face : il ne faut pas être un maniaque de la propreté pour partir marcher au Népal.

Mais alors, pourquoi réaliser un tel voyage ? Pourquoi renoncer à son petit cocon confortable pour aller se fatiguer dans les montagnes ? Imaginez un endroit où soudainement, vous découvrez un magnifique monument religieux au milieu de nulle part, à 3800 mètres d’altitude. Imaginez vous réveiller un matin en sachant qu’au loin, la plus haute montagne de notre chère planète Terre vous adressera un clin d’œil à travers l’air pur, dépourvu de pollution. Une culture où l’on tourne les moulins de prière, où les mantras sont portés par le vent, où les gens vivent simplement, au rythme de l’aube et du crépuscule. Et où, soit dit en passant, la nourriture locale est délicieuse. Un trek au Népal, c’est avant tout créer des liens, découvrir une culture qui évolue avec les touristes, faire quelque chose de différent. Et c’est aussi dépasser ses limites. Et dépasser le normal, le banal, les voyages lassants à travers nos capitales européennes, pour faire quelque chose de spécial, pour une fois…

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