La Liberté

Pas le droit à l’erreur

L’équipe de Suisse a toutes les cartes en main pour l’emporter face au Bélarus demain

Laurent Ducret

Publié le 24.03.2023

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Equipe de Suisse » 109 jours après la défaite 6-1 que l’on peut qualifier de honteuse en huitième de finale de la Coupe du monde contre le Portugal, l’équipe de Suisse remet le couvert demain à Novi Sad. En Serbie, une terre où ils ne sont pas vraiment les bienvenus, le capitaine Granit Xhaka et ses coéquipiers affronteront à huis clos le Bélarus. Avec l’interdiction de se prendre les pieds dans le tapis.

97e du classement FIFA, le Bélarus reste sur une campagne ratée en Ligue des nations avec une dernière place en ligue C dans un groupe qui comprenait le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et la Slovaquie. Une seule comparaison suffit à souligner le fossé entre les deux équipes. Le capitaine de l’équipe de Suisse est l’un des joueurs clés du leader de la Premier League. Yauhen Yablonski, l’homme qui va serrer la main de Granit Xhaka lors du toss, est, en revanche, remplaçant à l’Aris Limassol, troisième du championnat de Chypre.

Lointains souvenirs

Les références du sélectionneur sont, en revanche, bien plus prestigieuses que celles de son capitaine. A nouveau à la tête de la sélection depuis deux ans, Georgi Kondratiev se souviendra qu’il avait signé, sous les couleurs soviétiques, un doublé lors d’un succès 4-0 contre l’équipe de Suisse de Paul Wolfisberg le 2 mai 1985 à Moscou pour le compte du tour préliminaire de la Coupe du monde 1986.

Georgi Kondratiev sait fort bien que la rencontre de demain n’épousera pas le même scénario. Même sans Xherdan Shaqiri ni Breel Emboolo, la Suisse ne devrait rencontrer aucune difficulté pour asseoir sa supériorité. Un tout autre résultat qu’une victoire pour lancer ce tour préliminaire de l’Euro 2024 avant la venue d’Israël mardi à Genève s’apparentera à un camouflet aussi dévastateur que le 6-1 contre le Portugal.

Xherdan Shaqiri et Breel Embolo sur le flanc, Murat Yakin devra revoir son animation offensive. Lancera-t-il Fabian Rieder et Zeki Amdouni, sans doute les deux joueurs les plus brillants de la Super League depuis le début de l’année, dans le grand bain? Ou redonnera-t-il une chance à Noah Okafor, auquel il avait quelque peu marchandé sa confiance lors de la Coupe du monde et qui ne brille pas vraiment ces dernières semaines à Salzbourg? Ruben Vargas et le meilleur buteur de Super League Cedric Itten entrent également en ligne de compte pour composer le trident offensif. On peut imaginer aussi Murat Yakin dessiner un milieu en losange pour offrir à un Fabian Rieder un schéma tactique identique à celui de son club pour s’exprimer. ats

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