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Politique environnementale: nous marchons sur la tête…

Publié le 20.01.2022

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Janvier, mois des bonnes résolutions, des nouveaux projets! Il est vrai que, pour la deuxième année consécutive, la pandémie ne nous aide pas à voir l’avenir sereinement, d’autant plus que les problèmes à surmonter ont vraiment de la peine à trouver des solutions.

Pour le climat, qui concentre à lui seul toutes les menaces dont les causes pèsent sur l’Homme, l’action individuelle est insignifiante si elle n’est pas accompagnée de signaux forts venant de la collectivité et particulièrement de nos élus et des décideurs. Il a fallu l’action extrême de Guillermo Fernandez l’an dernier, pour secouer, dans l’indifférence quasi générale, le cocotier de l’inaction officielle.

L’année 2022 ne semble pas s’entamer de la meilleure façon si l’on en croit ces deux infos. On apprend que la centrale solaire la plus puissante du pays (19 000 panneaux sur 45 000 m2) sera implantée à Cressier pour faire fonctionner la raffinerie de pétrole. Je croyais que le futur était dans l’énergie décarbonée!

Et le clou: la velléité de la Commission européenne de classer le nucléaire parmi les énergies vertes susceptibles de bénéficier des avantages des «investissements pour le futur». Voilà que ressort un débat que je croyais terminé par la preuve apportée des dégâts incommensurables qu’a déjà provoqué l’atome (Tchernobyl, Fukushima) avec ses corollaires militaires (Hiroshima, Nagasaki) et économiques (coûts et contraintes du stockage des déchets et du démantèlement des centrales).

Errare humanum est, perseverare diabolicum. Nous marchons sur la tête et personne ne voit que c’est une position de chute.

Bernhard Hugo, Domdidier

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