La Liberté

Pour la solidarité audiovisuelle

Publié le 22.01.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

«Il paraît que les partisans de «No Billag» ont un plan B. Voilà de quoi rassurer les hésitants. Evidemment, comme la plupart des plans B, il semble plutôt foireux. D’ailleurs il n’est question que de la télévision nationale et non des chaînes locales, qui passeront presque toutes à la trappe.

Bon, on me dira qu’en cas de oui, je n’ai qu’à me contenter de regarder les chaînes françaises (toujours subventionnées, elles) et de lire les informations locales dans La Liberté (tant que ça dure, parce que la presse aussi est sérieusement menacée).

On peut quand même trouver curieux que les auteurs de l’initiative souhaitent favoriser la diversité de l’offre tout en réduisant drastiquement le nombre de chaînes à disposition. Mais admettons. Toutes les personnes (semble-t-il nombreuses) qui refusent la redevance, mais souhaitent continuer à regarder la SSR, n’auront qu’à payer un abonnement qui leur coûtera aussi cher que la redevance pour une programmation fortement appauvrie. Bravo!

Elles ont tout intérêt à voter non. Mais l’important n’est pas là. Il s’agit d’un principe sacro-saint: «Je ne paie que ce que je consomme.» C’est bien dans l’air du temps, l’air du «chacun pour soi, rien pour les autres». Moi je suis un vieux ringard. Même si je n’ai pas d’enfant, je trouve normal que mes impôts servent à payer des écoles.

Et même si j’écoute peu la radio et ne m’intéresse pas beaucoup au sport, j’accepte volontiers de payer 1 franc par jour pour que mon voisin puisse écouter Radio Fribourg ou suivre les matches de l’équipe suisse de foot à la télé.

Mady Perriard,

Alain Le Coultre, Fribourg

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