La Liberté

Pourquoi le comptoir se meurt

Publié le 19.10.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Le comptoir de Fribourg, fête incontournable de l’automne, a mal au ventre. Rien de surprenant. D’abord, il y a la mise en bouteille (ou l’embouteillage si vous préférez) pour y accéder, puis un parcage mi-sauvage, peu écolo, huile sur les vers de terre ou sur des places privées éloignées de tout, même de la gratuité. Insuffisantes cases, qui soulagent déjà le péquin goguenard d’une thune.

Plus loin, hors de celles-ci, (pas le choix), des fouineurs verbalisant cherchent leur pitance. Vient le prix du billet, là-haut, collé au plafond du dernier étage (très élevé, donc). Que voilà une heureuse «pénalité» motivante pour attirer, somme toute, de bons et gras clients.

Le pigeon de la dernière fois aligne ensuite les stands, standardisés alu, sans âme, sans chaleur, sans originalité. Finis, les dégustations, les cadeaux, les gros rabais, les concours populaires, les gadgets, et même les trop gros verres de l’amitié. Consulter la carte des restaurants vous vide déjà le porte-monnaie, mais heureusement, pas le paquet de cigarettes.

Partie, l’ambiance accordéoniste des grandes surfaces à danser, les rencontres fricotantes. Autrefois, jusqu’au bout de la nuit, les ombres furtives des «loups bars», maintenant déjà fermés avant d’avoir été ouverts. Et, à la sortie, pour des agents aux aguets, le soufflé de ballon. Moi, ma cantonale, je la passe sur ma terrasse, avec des amis et ma bière, sur les shops en ligne…

Claude Rossier,

Vuisternens-devant-Romont

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