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Quarantaine au Pays du Soleil levant

Quarantaine au Pays du Soleil levant
Quarantaine au Pays du Soleil levant
Publié le 18.01.2021

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Parle-moi d’ailleurs!

Le Fribourgeois Igor Spasoski, 20 ans, est parti au Japon faire un séjour linguistique en pleine pandémie.

«Après le collège, je n’avais pas envie d’enchaîner directement avec l’université. Je suivais des cours de japonais, alors je me suis inscrit à une école au Japon pour y perfectionner la langue. Mais au moment où je bouclais mon inscription, nous avons appris que le Japon avait fermé ses frontières: mon départ était repoussé. Et si ce n’était que ça! Avant de prendre l’avion, j’ai dû faire trois tests. Seulement, l’attestation que j’avais reçue du médecin n’était qu’en allemand et en français. Or les autorités japonaises exigeaient une attestation en anglais, et j’apprends ça le jour où je devais partir.

Ni une ni deux, j’appelle mon médecin. Malheur! Il n’est pas disponible. Bon, j’appelle le laboratoire. Ils refusent de me faire une attestation en anglais. Ma mère me trouve finalement une clinique qui accepte de me faire une attestation en anglais, mais celle-ci oublie de préciser qu’il s’agit d’un test PCR. 30 minutes avant de partir, je ne savais pas si j’allais pouvoir mettre les pieds dans l’avion.

Je savais que je devais m’isoler deux semaines à mon arrivée. Le Gouvernement japonais a imposé à l’école les conditions de cette quarantaine. Ainsi, à mon arrivée, un chauffeur de l’école est venu me chercher et m’a déposé dans un hôtel à proximité. J’y suis resté jusqu’au 17 décembre.

J’essaie de voir le positif, un des «avantages» de la situation est qu’il y a considérablement moins de touristes. Je peux profiter de lieux cultes sans qu’ils soient bondés. Les restrictions liées au coronavirus sont un peu comme partout: masques, gel hydroalcoolique, caméras thermiques, etc. Etant sorti de quarantaine à la mi-décembre, j’ai uniquement eu l’occasion de visiter Tokyo. Je n’ai pas pu rencontrer beaucoup de monde, à l’exception d’un jeune Lituanien qui vit ici depuis deux ans, c’est lui qui me montre les endroits à ne pas manquer.»

Christelle Stieger

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