Il est de notoriété publique que la majorité des clubs sportifs professionnels suisses n’étaient pas rentables avant la crise du coronavirus. Régulièrement des mécènes doivent y injecter des capitaux pour les maintenir en vie. Dans ce contexte, comment peut-on soutenir à fonds perdu avec de l’argent public des clubs sportifs professionnels (LL du 19 novembre)? Manifestement certaines personnes au Conseil fédéral ont perdu le sens des réalités!

A quand le contrôle des salaires des fonctionnaires de club et joueurs par l’Etat? A ce propos, il serait judicieux qu’une mise à nu soit publiée pour les clubs demandant une aide à fonds perdu. Qui gagne combien par mois? Les montants dépensés sont-ils justifiés? Des réductions peuvent-elles être envisagées? Il appartiendrait finalement au (télé)spectateur/contribuable de se prononcer sur la question.

Dans une démocratie, le peuple devrait être appelé à se prononcer sur les montants publics versés pour son divertissement. Le sport professionnel, tout comme d’autres activités culturelles, fait partie de cette catégorie.

André Duperrut,

Liebefeld (BE)