Création mondiale sur un poème méconnu
Courtepin • Deux chœurs ont donné samedi soir le «Stabat mater speciosa» de Gonzague Monney.
daniel fattore
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Critique
Tout commence par un moment de lumière cristalline, comme la neige fraîchement tombée par un beau matin d’hiver. Tutoyant les aigus, les cordes de l’Orchestre de la ville de Bulle illuminent le prélude orchestral du «Stabat mater speciosa». Une pièce que son compositeur, Gonzague Monney, a dirigée en création mondiale samedi.
Face à lui se trouvent l’ensemble vocal Utopie et la Chanson du Lac. Enthousiaste, le public a répondu présent à ce concert des rois, occupant le moindre espace de l’église de Courtepin.
Gonzague Monney livre avec son «Stabat mater speciosa» une composition flatteuse pour l’auditeur, traversée d’instants d’emphase. Si certaines phrases, portées par les arpèges de la harpe, résonnent comme une comédie musicale, le compositeur fait alterner avec bonhe