Portrait: Alexandre Roulin a passé sa vie à étudier la chouette
Le Payernois décrit ses observations de l’effraie des clochers, recueillies pendant une quarantaine d’années d’étude, dans Ma vie de chouette.
Chantal Rouleau
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Déjà tout petit, il savait ce qu’il voulait faire de sa vie. Passionné des oiseaux qu’il observait dans la Broye, Alexandre Roulin rêvait de devenir ornithologue. Non sans quelques détours, il devient professeur de biologie à l’Université de Lausanne, où il consacre ses études à la chouette effraie. Dans son dernier ouvrage paru récemment, Ma vie de chouette, coécrit avec Christine Mohr, il décrit ses observations et découvertes, le tout parsemé de multiples anecdotes et de commentaires personnels. «C’est l’épopée du chercheur avec ses espoirs et ses déboires», décrit le Broyard d’origine âgé de 56 ans, qui habite aujourd’hui à Ecublens. Il ajoute: «Je démontre également que la chouette n’est pas si différente de l’être humain. Nous avons les mêmes défis: on mange, on se reproduit, on doit survivre l’hiver.»
Né à Payerne, Alexandre Roulin a découvert les oiseaux de la campagne broyarde dès son plus jeune âge. «J’ai toujours eu un intérêt pour eux. C’est vers l’âge de sept ans