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A bout, des habitants préfèrent partir

A la Grand-Fontaine, les nuisances liées à la prostitution persistent. S’y ajoutent les voitures et la drogue

La police ­assure des présences régulières à la rue de la Grand-Fontaine. Et les «salons» du quartier sont visités deux fois par mois par la brigade des mœurs. © Aldo Ellena-­archives
La police ­assure des présences régulières à la rue de la Grand-Fontaine. Et les «salons» du quartier sont visités deux fois par mois par la brigade des mœurs. © Aldo Ellena-­archives

Marc-Roland Zoellig

Publié le 21.02.2018

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Fribourg »   C’est une tradition vivante qui ne figurera jamais au patrimoine culturel immatériel de la ville de Fribourg, et dont beaucoup d’habitants de la Grand-Fontaine se passeraient volontiers. La prostitution de rue est encadrée, depuis 1986, par un règlement communal stipulant qu’elle est en principe interdite, «sauf là où elle est déjà implantée traditionnellement». Dans ce dernier cas, «elle peut s’exercer de 20 heures à 2 h». Ce texte, certains riverains de la rue traditionnellement chaude de Fribourg aimeraient aujourd’hui le voir abrogé.

Les nuisances liées à la prostitution ont beau avoir tendanciellement diminué dans le quartier, à en croire les statistiques policières – qui relèvent aussi qu’un nombre croissant de professionnelles quittent le trottoir pour internet –, elles demeurent importantes d’après l’Association de la rue de la Grand-Fontaine, qui tenait lundi soir sa cinquième assemblée générale annuelle. Forte d’une quarantaine de membres, elle a déjà ob

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