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A la recherche des bornes oubliées

Sur la frontière valdo-fribourgeoise, Jean-Pierre Anderegg recense ces anciens repères topographiques

«Toutes les bornes ne sont pas aussi faciles à trouver que celle-là», relève Jean-Pierre Anderegg, en pleine exploration sur les hauts de Siviriez. © Vincent Murith
«Toutes les bornes ne sont pas aussi faciles à trouver que celle-là», relève Jean-Pierre Anderegg, en pleine exploration sur les hauts de Siviriez. © Vincent Murith

Nicolas Maradan

Publié le 14.03.2017

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Topographie »   Sur les frontières, certains songent aujourd’hui à ériger des murs. A une autre époque, on se contentait de petites bornes de pierre. Dès le XVIe siècle et jusqu’à la moitié du XXe siècle, plus de 1400 de ces repères topographiques ont été disséminés le long de la limite entre les cantons de Vaud et de Fribourg.

Mais ces petits monuments de pierre, Jean-Pierre Anderegg craint de les voir disparaître à jamais, sacrifiés sur l’autel de la géolocalisation par satellite. «Aujourd’hui, je dirais qu’il en reste peut-être 400», souffle le géographe à la retraite, ancien collaborateur du Service des biens culturels du canton de Fribourg.

L’ours bernois effacé

Alors, armé d’un calepin et d’un appareil photo, le Fribourgeois s’est mis en tête, pendant presque deux ans, de parcourir la frontière valdo-fribourgeoise – 300 kilomètres tout de même, enclaves comprises – afin d’inventorier ces trésors oubliés. Reportage entre Lucens et Siviriez. Calmement dressée au milie

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