Accusé d’avoir frappé un policier, il échappe au «petit internement»
Après 17 mois de prison, un trentenaire accusé d’avoir frappé un policier est libéré et indemnisé
Marc-Roland Zoellig
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Justice » Il risquait de rester enfermé pour une durée indéterminée, sous le coup d’une mesure thérapeutique institutionnelle censée traiter le trouble de la personnalité schizotypique, doublé d’une dépendance au cannabis, que lui a diagnostiqué un expert mandaté par la justice. Un Fribourgeois de 34 ans, qui avait frappé l’un des gendarmes intervenus le 17 janvier 2022 à l’Hôpital de Marsens à la demande de soignants ne parvenant pas à lui administrer un médicament (La Liberté du 12 mai), a finalement été remis en liberté avec effet immédiat, après avoir passé 17 longs mois derrière les barreaux.
S’écartant d’une expertise psychiatrique brandie par le Ministère public pour tenter de convaincre le Tribunal de la Gruyère de prononcer une me