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Accusé d’avoir frappé un policier, il échappe au «petit internement»

Après 17 mois de prison, un trentenaire accusé d’avoir frappé un policier est libéré et indemnisé

Selon le Tribunal de la Gruyère, le passage à l’acte du prévenu est explicable en partie par le sentiment de persécution qu’il a pu ressentir après avoir subi une intervention policière musclée, suivie d’une médication forcée. © Pierre-Yves Massot/photo prétexte
Selon le Tribunal de la Gruyère, le passage à l’acte du prévenu est explicable en partie par le sentiment de persécution qu’il a pu ressentir après avoir subi une intervention policière musclée, suivie d’une médication forcée. © Pierre-Yves Massot/photo prétexte

Marc-Roland Zoellig

Publié le 09.06.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Justice » Il risquait de rester enfermé pour une durée indéterminée, sous le coup d’une mesure thérapeutique institutionnelle censée traiter le trouble de la personnalité schizotypique, doublé d’une dépendance au cannabis, que lui a diagnostiqué un expert mandaté par la justice. Un Fribourgeois de 34 ans, qui avait frappé l’un des gendarmes intervenus le 17 janvier 2022 à l’Hôpital de Marsens à la demande de soignants ne parvenant pas à lui administrer un médicament (La Liberté du 12 mai), a finalement été remis en liberté avec effet immédiat, après avoir passé 17 longs mois derrière les barreaux.

S’écartant d’une expertise psychiatrique brandie par le Ministère public pour tenter de convaincre le Tribunal de la Gruyère de prononcer une me

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