Alcooliques anonymes: la clé, c'est de maintenir le lien
Les Alcooliques anonymes, qui se rencontrent hebdomadairement, ont dû composer avec la pandémie
Pauline Darbellay
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Alcoolisme » Elles demandent qu’on les appelle Lisa et Marjolein. A respectivement 58 ans et 71 ans, elles témoignent toutes deux d’un parcours intimement lié à l’alcoolisme et participent ce week-end à une convention des Alcooliques anonymes à Romont (lire ci-dessous). L’occasion également de revenir sur leur vécu de la période de pandémie.
Aucune d’elle n’a touché une goutte d’alcool – depuis onze années pour Marjolein et seize ans pour Lisa – grâce notamment au soutien de l’association Alcooliques anonymes Suisse romande et italienne (AASRI), divisée en groupes régionaux. «Le but des Alcooliques anonymes, c’est d’améliorer les conditions de vie et le chemin pour y arriver c’est l’abstinence», résume Marjolein qui se considère «en rémission