Arlette, qu’importe nos septante ans
La chanteuse a enregistré un nouveau disque avec sa fille, Romy. Ce sera peut-être le dernier
Patrick Chuard
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Fribourg » Arlette Zola applique son rouge à lèvres avant de mettre son masque. «Ben oui, c’est important, même si on ne le voit pas. J’essaie d’oublier cette saleté de coronavirus», sourit la chanteuse, les yeux pétillants. On l’a rencontrée à l’Escale, à Givisiez, pour parler de son nouveau minidisque, Le même sang.
Ici, tout le monde la connaît. Ce sont des «Salut Arlette» partout. Ex-vedette des yé-yé, qui enchaînait les tubes dans les années soixante, classée au hit-parade entre Sylvie Vartan et Claude François, troisième à l’Eurovision en 1982, Arlette Zola s’est toujours plue dans les endroits populaires. Avec des gens qui ne se prennent pas la tête. La franchise et le tutoiement. «Des fois mes copines me disent que je pourrais crâner mais ce n’est pa