Avocat calomnié au camping
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Justice, Grand Conseil » C’est un épisode de Camping Paradis qui n’aura fait rire personne. En bagarre ouverte depuis 2012 avec le comité de la Société de développement d’Attalens (SDA), qui avait résilié les baux des quatre parcelles qu’il occupait depuis des années au camping d’Attalens, un couple de Bretons a découvert à ses dépens les limites de la liberté d’expression helvétique. Les amoureux déçus du camping s’en étaient violemment pris devant toute la république à l’avocat mandaté par la SDA. Ils ont été condamnés pour calomnie et dénonciation calomnieuse: la femme, auteure principale des écrits qui fâchent, à deux mois de travail d’intérêt général avec un long sursis de cinq ans; son mari, moins actif, à dix jours-amende avec sursis.
Les époux avaient aménagé leurs emplacements pour y recevoir leur famille en vacances. La résiliation de leurs baux, et l’impossibilité de déménager les mobil-homes dans lesquels ils avaient investi tout leur capital-retraite, a brisé le