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«C’est comme si on prenait leur place»

Fanny Vidale exerce un métier dit d’homme. A 34 ans, elle est l’une des rares femmes charpentières

Après dix ans de compagnonnage à travers l’Europe, Fanny Vidale s’est mise à son compte. La charpentière indépendante est spécialisée dans la restauration de bâtiments anciens et du patrimoine. © Alain Wicht
Après dix ans de compagnonnage à travers l’Europe, Fanny Vidale s’est mise à son compte. La charpentière indépendante est spécialisée dans la restauration de bâtiments anciens et du patrimoine. © Alain Wicht

Maud Tornare

Publié le 19.10.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

Sciernes d’Albeuve » «J’ai toujours aimé les choses qui en imposent. Enfant, lorsque j’entrais dans une église ou dans une bâtisse, j’étais impressionnée. Il y avait ce côté magique, spectaculaire.» C’est dans cet émerveillement de petite fille que Fanny Vidale trouvera sa voie. Installée aux Sciernes d’Albeuve, la Gruérienne d’adoption est l’une des rares femmes à exercer la profession de charpentière.

Après dix ans de compagnonnage à travers l’Europe, cette passionnée est désormais à la tête de sa propre entreprise spécialisée dans la restauration de bâtiments anciens et du patrimoine. Aujourd’hui à Château-d’Œx, la charpentière de 34 ans partagera, aux côtés d’autres professionnelles, son expérience dans le cadre de la journée en hommage aux femmes organisée par le Parc naturel régional (PNR) Gruyère Pays-d’Enhaut.

Physique et intellectuel

Fanny Vidale souhaite combattre les idées reçues sur son métier, souvent perçu à tort comme inaccessible aux femmes car exigeant

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