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Cartographier les îlots de chaleur

Des chercheurs de la HEIA-FR mènent une étude sur les zones où la chaleur monte plus qu’ailleurs

Sur quelques centimètres de terre, comme aux Grand-Places, le gazon n’a pas d’effet rafraîchissant. Il faut une végétation plus haute et dense pour contrer l’effet de la chaleur. Quelques mètres plus loin, dans la forêt en contrebas, la température est plus basse. © Charles Ellena - archives
Sur quelques centimètres de terre, comme aux Grand-Places, le gazon n’a pas d’effet rafraîchissant. Il faut une végétation plus haute et dense pour contrer l’effet de la chaleur. Quelques mètres plus loin, dans la forêt en contrebas, la température est plus basse. © Charles Ellena - archives

Anne Rey-Mermet

Publié le 21.08.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Fribourg » Pas besoin de se promener avec un thermomètre pour sentir que certaines zones de la ville de Fribourg affichent une température plus élevée que d’autres en période de fortes chaleurs. Ce phénomène d’îlots de chaleur urbains existe indépendamment du changement climatique, mais est accentué par lui. Pour identifier et mieux connaître ces secteurs, une étude est en cours dans la capitale cantonale.

«Elle s’inscrit dans le programme pilote d’Adaptation aux changements climatiques de la Confédération. Ce n’est pas uniquement esthétique. En 2013-2014, par exemple, nous avons connu des étés caniculaires et une surmortalité», souligne Marc Vonlanthen, professeur à la Haute Ecole d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR), responsable de l’étude.

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