Ce «paradis» industriel est en sursis
Le peintre fribourgeois Anton Hasler a investi l’ancienne usine Cafag, promise à la démolition
Marc-Roland Zoellig
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Fribourg » Depuis trois mois, Anton Hasler est vraisemblablement le peintre disposant du plus grand atelier du canton. L’artiste fribourgeois s’est en effet installé dans les anciennes halles de production de l’usine Cafag, sur le plateau de Pérolles. Samedi, il y a verni son exposition Paradis Perdus, rassemblant près d’une année de travaux. Outre une cinquantaine de tableaux réalisés à l’aquarelle, à l’acrylique et au fusain, le créateur a conçu plusieurs installations ainsi qu’une série de fresques peintes au spray directement sur les murs en béton brut du bâtiment industriel désaffecté.
Sublimées par les volumes impressionnants du lieu, ces œuvres monumentales sont éphémères: elles disparaîtront en même temps que les murs qu’elles ornent, lorsque le bâtiment ser