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Colibri, la fusée qui peut aussi atterrir

Cinq étudiants ingénieurs ont conçu en Gruyère une machine digne des lanceurs de l’américain SpaceX

A 23 ou 24 ans, Jérémy Marciacq (en haut à g.), Lionel Isoz (en haut à dr.), Pierre Morin, Julie Böhning et Simon Both (de g. à dr) sont déjà sur le pas de tir. © Capucine Bohning
A 23 ou 24 ans, Jérémy Marciacq (en haut à g.), Lionel Isoz (en haut à dr.), Pierre Morin, Julie Böhning et Simon Both (de g. à dr) sont déjà sur le pas de tir. © Capucine Bohning

Stéphane Sanchez

Publié le 11.03.2023

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Spatial » Que de chemin parcouru par l’association Gruyère Space Program (GSP). En novembre 2019, ce petit groupe né au Collège du Sud dévoilait ses premières fusées au salon du modélisme, à Bulle. De «bêtes coquilles en impression 3D avec un gros pétard au bout», dit GSP avec le recul. Et pour cause. Jeudi soir, au Spot de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), l’association révélait sa nouvelle fusée, Colibri, haute de 2,5 mètres, bardée de technologie et propulsée par un vrai moteur. Dans l’auditoire figuraient 150 proches, amis ou sponsors. Dont le spationaute Claude Nicollier ou le patron d’Almatech, qui collabore avec ArianeGroup et l’Agence spatiale européenne sur le projet Themis, une fusée réutilisable – comme Colibri.

Cette dernière, avec so

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