Des cimetières comme des déserts
Le Service des biens culturels se préoccupe de la disparition des tombes qui laisse des espaces vides.
Patrick Chuard
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Patrimoine » Ceux qui iront se recueillir vendredi ou samedi sur les sépultures de leurs défunts pourront à nouveau faire un constat: les cimetières tendent à devenir des zones vides. Les ensevelissements ne concernent plus que 20% des défunts, la plupart des familles optant désormais pour l’incinération. «Cette tendance ne fait qu’augmenter. On creuse environ une tombe par mois, pas davantage», explique Philippe Romanens, responsable des espaces verts à la ville de Bulle. Les concessions des tombes arrivant à leur terme font place à du terrain vide.
Cette évolution inquiète le Service des biens culturels fribourgeois. «On peut parler de désertification de certains cimetières à cause des grandes étendues de gravier sans pierres tombales», explique Stanislas Rück, le chef