Des milliers de fleurs au compost
Les floriculteurs, à l’image de la famille Moullet dans la Broye, ne peuvent plus vendre leur marchandise
Delphine Francey
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Plantes d’ornement » D’habitude, la bonne humeur règne en maître sous les serres de la petite entreprise d’horticulture de la famille Moullet, à Montagny-les-Monts. Mais c’était avant la pandémie de coronavirus. Aujourd’hui, les trois employés – les parents Ariane et Dominique et leur fille Diane – sourient, mais le cœur n’y est plus. «C’est une véritable catastrophe. Un cauchemar. Nous n’avons jamais vécu une telle situation depuis que nous avons repris les activités de mes beaux-parents en 1984. Nous nous retrouvons avec des milliers de fleurs prêtes, mais nous ne pouvons pas les vendre à nos clients. Parmi eux, nous comptons principalement des revendeurs qui ont dû fermer boutique en raison des directives fédérales (seuls les commerces alimentaires sont autorisés à rester ouverts, ndlr)»,