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Des traceurs pour contrer les fraudes

Le Vacherin fribourgeois AOP veut développer des marqueurs microbiologiques avec Agroscope

Les bactéries peuvent permettre de tracer les fromages et déceler ainsi les fraudes. © Charles Ellena
Les bactéries peuvent permettre de tracer les fromages et déceler ainsi les fraudes. © Charles Ellena
Issues de la collection unique d’Agroscope, les bactéries traceuses serviront d’outil de contrôle. © Agroscope
Issues de la collection unique d’Agroscope, les bactéries traceuses serviront d’outil de contrôle. © Agroscope
Issues de la collection unique d’Agroscope, les bactéries traceuses serviront d’outil de contrôle. © Agroscope
Issues de la collection unique d’Agroscope, les bactéries traceuses serviront d’outil de contrôle. © Agroscope

Stéphane Sanchez

Publié le 17.01.2018

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Terroir »   L’Interprofession du Vacherin fribourgeois AOP (IPVF) veut ajouter une nouvelle arme à son arsenal de lutte contre les copies et les fraudes. Une arme biologique: l’IPVF projette de développer une souche de bactéries traceuses ou de marquage, en collaboration avec Agroscope, le centre de compétences de la Confédération pour la recherche agronomique et alimentaire, peut-on lire dans la dernière édition d’Intensités, la revue de l’interprofession.

Des bactéries traceuses? «Rien de dangereux!», sourit John Haldemann, collaborateur technoscientifique d’Agroscope à Liebefeld. «Il ne s’agit pas de micro-organismes génétiquement modifiés, mais d’espèces naturelles bien connues et que l’on sait sans risque pour la santé.» Introduites lors la fabrication du fromage, elles n&rsqu

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