Des vigiles de la Gouglera sont à bout
Chargés de surveiller le centre pour requérants de Chevrilles, ils dénoncent leurs conditions de travail
Marc-Roland Zoellig
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Chevrilles » Leur mission, telle qu’elle leur était décrite dans les annonces d’emploi auxquelles ils ont répondu: sécuriser le périmètre du Centre fédéral pour requérants d’asile de la Gouglera et encadrer ses résidents, qui attendent pour la plupart d’être renvoyés de Suisse. Mais cet hiver, ils se sont retrouvés à déblayer la neige, à nettoyer la cuisine du personnel et surtout à enchaîner les horaires irréguliers les privant de repos jusqu’à l’épuisement. Aujourd’hui, beaucoup de ces vigiles, employés par l’entreprise Securitas SA, elle-même mandatée par la Confédération, n’en peuvent plus. Certains sont en arrêt maladie.
«Nous faisons jusqu’à 54 heures par semaine, six jours sur sept. Il m’est arriv&ea