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Drogue du violeur: un fléau difficile à prouver

A Fribourg, on compte peu de cas avérés de personnes droguées à leur insu. Trois témoins se livrent

Il est recommandé de ne pas laisser son verre sans surveillance dans un bar. Certains établissements font de la prévention. © Alain Wicht/photo prétexte
Il est recommandé de ne pas laisser son verre sans surveillance dans un bar. Certains établissements font de la prévention. © Alain Wicht/photo prétexte

Rémi Alt

Publié le 28.03.2023

Temps de lecture estimé : 10 minutes

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Drogue du violeur » «Je n’ai pas osé déposer plainte, je ne me sentais pas légitime puisqu’il n’y avait aucune preuve.» C’est l’une des problématiques qui entourent la question de la consommation forcée de drogues. Trois personnes affirmant y avoir été exposées ont accepté de témoigner.

Nina*, 23 ans, a souhaité se livrer anonymement. En 2020, elle avait déjà vécu une expérience lors de laquelle de nombreux éléments la poussent à croire qu’elle avait été droguée. Prise en charge dans une ambulance, elle n’avait alors pas subi de prise de sang.

Deux ans plus tard, les fantômes du passé reviennent la hanter. «Avec deux amies, on est allé à Lausanne en boîte de nuit. Comme ma pote devait conduire pour rentrer, on ne voulait

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