Gruyère » Dix jours-amende avec sursis et une amende ferme de trois cents francs: c’est le prix qu’un agriculteur gruérien dans la quarantaine devra payer pour avoir maltraité une vache blessée.

Une vache en estivage chez l’agriculteur s’était blessée après être tombée dans une pente raide. D’un tempérament plus obstiné que sensible, l’homme a tenté de faire se relever la bête en lui assénant des coups. En vain. Aidé d’un garde-génisse, il a ensuite fait rouler la pauvre bête dans la pente jusqu’à un endroit moins raide. Avant d’essayer encore de faire relever l’animal blessé en lui infligeant une septantaine de décharges électriques sur tout le corps avec un générateur servant à électriser les clôtures.

Devant l’inutilité de ses efforts, l’agriculteur n’a pas appelé le vétérinaire qui aurait pu soulager, ou au moins abréger les souffrances de la vache. Il l’a laissée sur place, sans eau, sans soins, mais entourée d’une clôture. La malheureuse bête a crevé sur place de