Elle dénonce le harcèlement de rue
Un membre du Parlement payernois demande à l’exécutif d’agir contre ce phénomène de société
Lise-Marie Piller
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Société » «Cela va de sifflements à des phrases comme «T’es bonne» ou «Donne-moi ton numéro». Traverser nos rues a eu un impact négatif sur mon développement, ma confiance en moi ainsi que mon sentiment de sécurité», déplore Léa Bucher, 23 ans, membre du Législatif de Payerne. Le problème vient surtout des hommes attablés aux terrasses des restaurants du centre-ville, lorsque ces établissements sont ouverts, selon elle.
Des obstacles à l’antisexisme
Ces mauvaises expériences sont partagées par une étudiante de 24 ans, Katia Vieira. Cette Payernoise évoque la période d’avant la fermeture des restaurants: «Le harcèlement de rue est assez fréquent, surtout le soir dans les rues où se trouvent des bars ou des fast-foods.