Enfer ou paradis, un enfant et son destin
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Critique
En se déplaçant à Guin, La Gérinia, harmonie marlinoise, a franchi la symbolique frontière linguistique du canton de Fribourg. Son concert de dimanche au Podium a prouvé que la musique ne connaît pas de telles limites. Et si le public n’a pas tout à fait rempli la salle, il s’est montré attentif à un moment musical qui a représenté le baptême du feu de Christophe Rody, nouveau chef de la formation.
«Le destin et l’enfant»: tel est le fil rouge du concert. Enfant? Voilà un thème porteur d’émotions! Celles-ci se cristallisent dans Celtic Child de Bert Appermont, relation cristalline du mystère de l’enfance. L’auditoire a eu la belle surprise d’entendre le jeune chanteur soliste Anton Müller, un garçon qui bénéficie d’une expérience musicale glanée en Ukraine, entre autres. Jouant d’une voix désincarnée, il offre au public un solo sobre empreint d’une confiante naïveté. Ses interventions sont parfois couvertes, et c’est dommage, par l’élan de l’orchestre d’harmonie.