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Être forgeron, c'est utiliser sa cervelle et ses muscles

Être forgeron, c'est utiliser sa cervelle et ses muscles © Charly Rappo
Être forgeron, c'est utiliser sa cervelle et ses muscles © Charly Rappo

Maud Tornare

Publié le 26.03.2019

Temps de lecture estimé : 3 minutes

J’ai testé pour vous» Battre le fer n’est pas réservé aux gros bras. A Charmey, la vieille forge de la Tzintre propose depuis peu à tout un chacun de s’initier au forgeage à l’ancienne. Moi et mes frêles biceps sommes donc allés se frotter au marteau et à l’enclume. A mon arrivée, le feu crépite déjà dans un coin de cet antre noirci par le charbon de houille depuis la fin du XIXe siècle. Fred Pasquier est là pour m’apprendre les rudiments du métier de forgeron. Le maréchal-ferrant de Cerniat m’invite à faire «copain-copain» avec l’outil principal de l’artisan du métal: le marteau.

«C’est comme au tennis. Il faut donner une impulsion au départ et laisser ensuite tomber le marteau sur l’enclume.» Je m’ex&ea

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