Il découpe des poyas dans l’acier
L’hiver, le ferblantier Pascal Marilley quitte les toits pour jouer avec la rouille, dans son atelier châtelois
Stéphane Sanchez
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Châtel-Saint-Denis » «L’été, je cours les toits, je suis couvert de boulot», sourit le ferblantier châtelois Pascal Marilley. «Mais l’hiver et la neige m’arrêtent: avec le froid, on ne peut pas garantir un travail impeccable. Alors j’entre en création et je m’éclate!» L’œuvre sur laquelle il travaille, ces jours? Une poya de métal. Une pièce de commande, car sa petite production lancée voilà une quinzaine d’années lui vaut une certaine réputation. L’«artisan», comme il se qualifie lui-même, a notamment réalisé une poya monumentale de 4 mètres de long, qui trône au foyer de Châtel-Saint-Denis (grande photo).
L’idée des poyas métalliques lui est venue de fil en aiguille: «Dans mon travail, il m’arrivait de découper d