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Il pratiquait le chantage au cancer

Publié le 21.08.2018

Temps de lecture estimé : 1 minute

Justice » «Ma femme a le cancer. Si tu ne me prêtes pas 1000 francs, elle va mourir.» Il est des chantages plus odieux que d’autres. Celui-ci est d’autant plus choquant qu’il visait un handicapé en fauteuil roulant, très affecté par le décès récent de son père et tout à fait désemparé.

Six mois plus tard, de complication en traitement et en médicament à financer, la victime de cette escroquerie aux bons sentiments avait déboursé plus de 20 000 francs. Pour rien: l’épouse malade avait d’autant moins de chances de guérir un jour qu’elle n’existait même pas: l’homme, qui vivait chez une amie en Singine, était célibataire.

Reconnu coupable d’escroquerie, il a été condamné par le Ministère public fribourgeois à quatre mois de prison avec un long sursis de cinq ans et une amende ferme de 300 francs. Ce Français de 48 ans avait parfaitement cerné la fragilité de sa victime. Prétendant que sa femme n’avait pas d’assurance et que sa survie dépendait uniquement de la générosité

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