Ils quittent le bureau pour cultiver un lopin dans la campagne fribourgeoise
Les travailleurs sont de plus en plus nombreux à être séduits par un retour à la terre
Charles Grandjean
Temps de lecture estimé : 8 minutes
Agriculture » Voilà trois ans que Xavier Treyvaud a quitté son confortable emploi dans la banque, dans la Cité de Calvin. Depuis ce printemps, ce Genevois fait pousser fruits et légumes, et élève des poules pondeuses à Promasens, où lui et sa famille se sont installés. «Je ne me sens pas légitime, tant que je n’ai pas démontré que mon entreprise est solide et durable», prévient d’emblée le fondateur de l’exploitation agroécologique La Mirabelle et la bette.
Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à bifurquer pour cultiver la terre. Entre aspirations, contraintes administratives et souci de viabilité, le sillon n’est pas aisé à tracer.
«Le projet est réfléchi depuis un certain nombre d’années. Nous avons établi des budgets, des plans et des r&eacu