Interdiction de fleurir une sépulture
Choisir sa sépulture n’est pas chose anodine. Une famille fribourgeoise traverse une situation ubuesque
Marc-Roland Zoellig
Temps de lecture estimé : 6 minutes
Fribourg » Il n’a pas le droit de fleurir la tombe de celle qui lui a donné la vie. Pour Albert*, dont la mère est ensevelie au cimetière Saint-Léonard depuis plus de 6 ans, la situation est douloureuse. La mésaventure qu’il traverse, heureusement exceptionnelle à en croire les autorités responsables de la gestion du cimetière fribourgeois, illustre l’importance de bien planifier l’emplacement et l’agencement de sa dernière demeure.
Les conséquences de certaines décisions prises dans l’urgence, en traversant un deuil, ne se prolongent certes pas pour l’éternité mais pour très longtemps. En raison d’un arrangement négocié au mitan des années 1980, la sépulture de la mère d’Albert ne se trouve aujourd’hui pas exactement là où elle devrait être aux côt&e