La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

L’allemand en retrait dans la fusion

En pleine incertitude juridique, la fusion du Grand Fribourg s’en tient à un «bilinguisme pragmatique»

«Les deux langues cohabitent depuis des siècles à Fribourg», rappelle Carl-Alex Ridoré, préfet de la Sarine. © Alain Wicht
«Les deux langues cohabitent depuis des siècles à Fribourg», rappelle Carl-Alex Ridoré, préfet de la Sarine. © Alain Wicht

Patrick Chuard

Publié le 01.09.2021

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Langues » Le bilinguisme reste un sujet difficile à Fribourg. Le projet de fusion du Grand Fribourg est forcé de s’en tenir à un compromis baptisé «bilinguisme pragmatique» (lire ci-dessous). Dans les faits, il propose d’autoriser l’allemand dans les débats politiques et les contacts avec l’administration, sans reconnaître officiellement la langue de Goethe. «Cette vision pragmatique du bilinguisme a déçu certaines personnes sans parvenir à en rassurer d’autres», constate Laurent Bronchi, membre du groupe de travail sur les langues au sein de l’Assemblée constitutive du Grand Fribourg.

Initialement, les citoyens des neuf communes (Fribourg, Villars-sur-Glâne, Marly, Avry, Matran, Belfaux, Givisiez, Corminbœuf et Granges-Paccot) auraient dû avoir l’opportunité de voter pour un Grand Fribourg bilingue. C’

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11