L’entreprise forcée à se reconstruire
Etablie en Glâne, la société Giroud et Terrapon SA se relève d’un incendie survenu en octobre
Charles Grandjean
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Siviriez » «Le matin suivant, nos onze ouvriers étaient là. Il pleuvait, et on ne savait même pas où se mettre à l’abri. C’était lugubre. Je me suis dit: la plus grande valeur de l’entreprise, c’est le personnel.» Marc-Hubert Giroud se souvient bien de l’incendie qui a ravagé le 24 octobre dernier sa société spécialisée dans la rénovation de toitures et les constructions en bois, qu’il dirige avec son associé Jacques Terrapon.
Les deux Glânois reviennent sur ces sept derniers mois où ils ont dû coup sur coup trouver des solutions d’urgence, plancher sur la reconstruction et affronter la crise du coronavirus.
Sortir du brouillardL’atelier de charpenterie, au rez supérieur, est littéralement parti en fumée. Tout comme les bureaux à l’étage. Situé au rez inférieur du bâtiment, sous une dalle en béton, l’atelier de ferblanterie de Giroud et Terrapon SA subira avant tout des dégâts d’eau et de fumée. «C’est tellement acide que tout a rouillé. Il a fallu déblayer et bâcher l