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L’Etat exclut un recomptage des voix

Le cafouillage informatique n’empêche pas la validité du vote. Le système «ramait» déjà le 20 octobre

Nicolas Fellay, responsable du secteur Droits politiques à la chancellerie, donne des détails sur les événements en présence de (de dr. à g.) Danielle Gagnaux, chancelière d’Etat, de Manfred Raemy, préfet de la Singine, et de Marc Valloton, vice-chancelier. © Corinne Aeberhard
Nicolas Fellay, responsable du secteur Droits politiques à la chancellerie, donne des détails sur les événements en présence de (de dr. à g.) Danielle Gagnaux, chancelière d’Etat, de Manfred Raemy, préfet de la Singine, et de Marc Valloton, vice-chancelier. © Corinne Aeberhard

Patrick Chuard et Stéphanie Buchs

Publié le 12.11.2019

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Elections » Il paraît que le compte est bon. Christian Levrat (ps) et Johanna Gapany (plr) sont bel et bien les vainqueurs du second tour de l’élection au Conseil des Etats avec, respectivement, 38 372 et 31 129 suffrages. Le sortant malheureux, Beat Vonlanthen (pdc), a obtenu 138 voix de moins que la Bulloise – et non 158 comme annoncé dimanche. «La différence de vingt voix vient du fait que deux liasses de bulletins de Morat n’avaient pas été comptées», a indiqué hier après-midi la chancelière d’Etat, Danielle Gagnaux-Morel, devant les médias. Et d’assurer que la panne informatique qui a paralysé le dépouillement ne change rien à la validité des votes.

Pas question, dès lors, de recompter les bulletins, comme le demandait le PDC dimanche. «La loi fribourgeoise ne le prévoit pas», a répété la chancelière. Seuls les préfets, «de par leur devoir de surveillance, peuvent l’ordonner dans leur district». En l’occurrence, les trois préfets concernés (celui du Lac, de la Sarine et

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