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L’héritage d’un juge engagé

L’ancien juge cantonal Adrian Urwyler rejoindra le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone. A temps partiel

Le juge Adrian Urwyler a pris congé de l’ancien couvent des Augustins. © Charles Ellena
Le juge Adrian Urwyler a pris congé de l’ancien couvent des Augustins. © Charles Ellena

Marc-Roland Zoellig

Publié le 12.03.2019

Temps de lecture estimé : 8 minutes

Justice » Attablé dans un café fribourgeois, Adrian Urwyler a définitivement remisé au placard sa robe rouge de juge cantonal. A bientôt 59 ans, dont 28 consacrés à rendre la justice, il n’en a toutefois pas fini avec les tribunaux. «Il ne faut jamais abandonner ce qu’on aime faire», assure-t-il. Dans quelques semaines, après une pause exclusivement consacrée à la voile, à la lecture et aux voyages, il rejoindra la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral de Bellinzone. Il y occupera un poste à 20%. «Je ne serai pas tenu de me déplacer au Tessin une fois par semaine. Bellinzone connaît déjà le dossier électronique, ce qui me permettra d’effectuer une bonne partie de mon travail à domicile.»

Dans ses mains, l’ancien président du Conseil de la magistratu

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