La BCU ploie sous le poids des mots
La rénovation de la Bibliothèque cantonale et universitaire, déjà acceptée en votation, devient urgente
Photos Charly Rappo Texte Nicolas Maradan
Temps de lecture estimé : 4 minutes
Fribourg » A la fin du XVe siècle, déambulant dans son château d’Amboise, Charles VIII se heurte violemment la tête contre un linteau de pierre et succombe peu après. En se glissant dans les entrailles de la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) de Fribourg, un panneau prévient le visiteur: s’il ne veut pas subir le même sort que le jeune roi de France, mieux vaut se baisser.
Mais une fois l’échine courbée, le curieux s’immisçant en ces lieux habituellement interdits au public décèlera à la hauteur du lino émeraude d’autres sources d’inquiétude: des fissures serpentant sur plusieurs mètres, remontant parfois le long des murs. Et l’impression, rapidement confirmée, que le sol n’est pas tout à fait plat. Le problème ne concerne que les anciens magasins, côté rue Sai