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La Broye obtient les grands moyens

Le Grand Conseil ordonne une commission d’enquête parlementaire sur la débâcle de la pisciculture

Les députés broyards, ici Anne Meyer Loetscher entourée de Pierre-André Grandgirard (à g.) et d’Eric Collomb, ont réussi à convaincre le Grand Conseil. © Alain Wicht
Les députés broyards, ici Anne Meyer Loetscher entourée de Pierre-André Grandgirard (à g.) et d’Eric Collomb, ont réussi à convaincre le Grand Conseil. © Alain Wicht

Patrick Chuard

Publié le 07.02.2020

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Estavayer-le-Lac » «C’est gagné!» Les députés broyards levaient le pouce et affichaient des sourires Pepsodent hier matin. Le Grand Conseil a opté, par 75 voix contre 25 et 7 abstentions, pour la création d’une commission d’enquête parlementaire (CEP), chargée d’investiguer sur le fiasco de la pisciculture d’Estavayer-le-Lac. Une majorité plus forte qu’espéré. «On tablait sur une bonne cinquantaine de députés qui se rallieraient à notre cause. On a fait mieux que prévu», se félicitait le Staviacois Michel Zadory (udc). Les élus du PDC, du PS et de l’UDC ont en majorité suivi les Broyards, tandis que les groupes PLR et Verts Centre gauche étaient partagés. Des déclarations émotionnelles ont précédé le vote (lire ci-dessous). Pas toutes en faveur de la création d’une CEP.

Le député Claude Brodard (plr, Le Mouret) regrette aujourd’hui de ne pas avoir pu convaincre le Grand Conseil d’y renoncer: «La CEP est un instrument disproportionné dans le cas de la pisciculture, dit-il. On

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