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La présidente met la fantaisie de côté

Adeline Jungo endosse le rôle de première citoyenne de la capitale avec sérieux et un zeste de fermeté

La socialiste Adeline Jungo, habitante de la Basse-Ville de Fribourg, présidera le Conseil général durant un an. "J'ai des ambitions pour la suite", assure-t-elle. © Charly Rappo
La socialiste Adeline Jungo, habitante de la Basse-Ville de Fribourg, présidera le Conseil général durant un an. "J'ai des ambitions pour la suite", assure-t-elle. © Charly Rappo

Patrick Chuard

Publié le 02.06.2020

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Fribourg » Elle avait le trac avant de présider sa première séance de Conseil général, la semaine passée. «J’ai presque appris le règlement par cœur», avoue Adeline Jungo, pour illustrer son appréhension. Pourtant, la trentenaire socialiste a fait merveille. Cadrant les débats avec ce qu’il faut de courtoisie et de fermeté. Après neuf ans au Conseil général, membre de la commission financière, la voici au perchoir pour un an. Avec l’intention, précise l’habitante de la Basse-Ville, de «représenter tous les habitants de Fribourg, quel que soit leur statut social.»

Extrait du speech inaugural: «Je voulais prononcer un discours qui sorte quelque peu des sentiers battus, mais il est des coutumes qu’on ne peut, bien sûr, pas décemment jeter aux oubliettes. C’est pourquoi je vais

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