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La sobriété d’un chef et l’humilité d’un pianiste

Publié le 22.10.2018

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Critique

La Société des concerts de Fribourg recevait vendredi l’Orchestre de la Haute Ecole de musique de Lausanne. Dans le cadre d’une épreuve master de soliste, le programme proposé pour ce troisième concert de la saison mêlait des œuvres ancrées dans le répertoire orchestral telles que le Deuxième Concerto pour piano de Rachmaninov ou l’ouverture de l’opéra Leonore N°3 de Beethoven, à une œuvre plus inattendue: le Konzertstück pour quatre cors et orchestre de Schumann.

Cette pièce, d’une distribution impressionnante, exploite les qualités d’un instrument nouveau pour l’époque, le cor à pistons. La superposition des quatre cuivres rend compliqué l’équilibre avec l’orchestre. Cependant, la rigueur des dynamiques du quatuor, mené par l’ancien premier cor du New York Philharmonic Phil Myers et le Bernois Olivier Darbellay, favorise un échange riche et cohérent.

Si quelques couacs et défauts d’articulation dans les mouvements rapides font sentir la difficulté de l’écriture

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