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Le casse-tête du chauffage à distance

Les forêts sont sous-exploitées dans le canton, mais l’offre en bois-énergie peine à atteindre la demande

Dans la zone industrielle de Palud, à Bulle, Gruyère Energie stocke du bois avant sa combustion. © Alain Wicht
Dans la zone industrielle de Palud, à Bulle, Gruyère Energie stocke du bois avant sa combustion. © Alain Wicht

gUILLAUME CHILLIER

Publié le 05.04.2018

Temps de lecture estimé : 7 minutes

Gruyère »   Les chauffages à distance (CAD) ont la cote. Ils se développent partout sur le territoire sous l’impulsion des stratégies énergétiques cantonale et fédérale. Dans le sud du canton par exemple, Gruyère Energie (GESA) va créer sa sixième centrale près de la déchetterie de La Tour (La Liberté du 17 mars). Des discussions sont aussi bien avancées pour la région de Marsens-Vuippens, et d’autres entreprises investissent dans la branche (lire ci-dessous). Avec ce nouveau projet, les besoins de GESA en bois-énergie (bois utilisé pour la production de chaleur) pourraient passer de 160 000 m3 à 200 000 m3 par année.

Une hausse de la consommation et de la demande en combustible de 40 000 m3, qui va être en partie comblée par le triage du Molé

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