Justice » Selon la défense, l’accusé n’aurait usé ni de violence ni de contrainte.

Interrogé durant l’enquête sur les raisons pour lesquelles il enclenchait sa caméra avant de s’adonner à des actes sexuels sur certains de ses modèles (LL d’hier), le photographe qui comparaît depuis mardi devant le Tribunal de la Sarine avait avancé plusieurs explications. Outre son «voyeurisme malsain», également confessé mardi devant les juges, il avait aussi prétendu qu’il le faisait pour se prémunir au cas où les jeunes femmes auraient eu l’idée de déposer plainte. Selon lui, ces images démontreraient qu’elles auraient consenti aux divers gestes à caractère sexuel, allant parfois jusqu’à des relations sexuelles complètes, qui s’étaient déroulés dans son studio entre 2010 et fin 2014.

Selon Philippe Bardy et Philippe Corpataux, avocats de l’ex-photographe, leur client ne s’est rendu coupable que d’une chose: avoir filmé ces jeunes femmes à leur insu, ce qui constitue (selon la formul