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Le rebelle apaisé parti sans le vouloir

Arrivé en Suisse en 1968, le Tchèque Pierre Kunetka a mené une carrière d’enseignant à Fribourg

Pierre Kunetka a fait sa vie à Fribourg et n’imagine plus retourner s’établir dans son pays natal. © Charly Rappo
Pierre Kunetka a fait sa vie à Fribourg et n’imagine plus retourner s’établir dans son pays natal. © Charly Rappo
Le rebelle apaisé parti sans le vouloir
Le rebelle apaisé parti sans le vouloir

Michaël Perruchoud

Publié le 18.10.2017

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Portrait » Ses deux frères, ses deux sœurs et ses parents sont restés au pays. Pierre Kunetka est celui qui est parti, qui a quitté la terre de son enfance pres­que sans le vouloir. En Moravie, ses premières années sont pourtant heureuses, presque «sans particularité», dit-il, car les ­persécutions religieuses font partie du quotidien, elles en deviennent presque normales.

Ses parents, une mère enseignante et un père juriste, sont catholiques pratiquants, une faute lourde en terres communistes. «Ils faisaient peut-être encore plus peur au régime que les dissidents politiques. Parce qu’ils développaient une pensée différente, libre.»

La messe, une subversion

Avec sa fratrie et ses amis, Pierre, né le 1er août 1949, reprend le flambeau dès l’adolescence, crée un mouvement de scouts ill

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