Marina Rollman en toute décontraction
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Critique
Elle sourit, se marre de son étiquette de fille «simple», a une façon de ne pas se prendre au sérieux qui fait mouche. Maria Rollman a fait deux fois le week-end dernier le bonheur du public du Bilboquet, à Fribourg, plein comme un œuf. Jean gris et tee-shirt gris, carré coiffé en arrière, on dirait une bonne pote, qui confie sa vie devant un verre. Un brin de nonchalance, l’attitude cool, pas calculée, de l’autodérision. On devine que la première moitié de son Spectacle drôle s’est adaptée aux nouvelles étapes de son parcours (elle pendule entre Paris et Genève), à ses nouvelles rencontres, à des expériences récentes. Il y a une pointe de vie privée (son mari), des non-événements du quotidien: il s’agit bien d’une soirée informelle, en toute décontraction, avec une bonne pote. Marina Rollman réussit même à glisser le nom du village de Corminbœuf au passage, elle a le public dans sa poche.
L’humoriste a le débit rapide, quoi qu’elle jure ne pas être sous cocaïne. Elle