La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

«Mon bi patê l’è j’ou rèkonyu»

Les patois sont désormais reconnus comme langue minoritaire. Une incitation à la créativité culturelle

La quête d’une reconnaissance du patois comme langue minoritaire a débuté en 2013, à l’issue de la Fête internationale des patois franco-provençaux à Bulle. © Alain Wicht-archives
La quête d’une reconnaissance du patois comme langue minoritaire a débuté en 2013, à l’issue de la Fête internationale des patois franco-provençaux à Bulle. © Alain Wicht-archives

Stéphane Sanchez

Publié le 25.03.2019

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Culture » Suivant les recommandations européennes, le Conseil fédéral a reconnu le franco-provençal (les patois) comme langue régionale ou minoritaire, le 7 décembre dernier. Samedi au Crêt, la «nouvelle» a fait ou refait la joie des délégués de la Chochyètâ kantonale di patêjan fribordzê. A leurs oreilles, elle sonne certes comme une réhabilitation du patois interdit d’école de 1886 à 1961, mais aussi comme une incitation à s’activer. «Nous aurons davantage de soutien», lance Marcel Thürler, président de la société. De quoi nourrir quelques projets culturels.

Le premier est déjà agendé: ce sera le 14 septembre prochain au château de Bulle. Une journée autour du patois en Gruyère marquera cette reconnaissance. On y verra les signes de la vitalit

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11