«Mon bi patê l’è j’ou rèkonyu»
Les patois sont désormais reconnus comme langue minoritaire. Une incitation à la créativité culturelle
Stéphane Sanchez
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Culture » Suivant les recommandations européennes, le Conseil fédéral a reconnu le franco-provençal (les patois) comme langue régionale ou minoritaire, le 7 décembre dernier. Samedi au Crêt, la «nouvelle» a fait ou refait la joie des délégués de la Chochyètâ kantonale di patêjan fribordzê. A leurs oreilles, elle sonne certes comme une réhabilitation du patois interdit d’école de 1886 à 1961, mais aussi comme une incitation à s’activer. «Nous aurons davantage de soutien», lance Marcel Thürler, président de la société. De quoi nourrir quelques projets culturels.
Le premier est déjà agendé: ce sera le 14 septembre prochain au château de Bulle. Une journée autour du patois en Gruyère marquera cette reconnaissance. On y verra les signes de la vitalit