«Nous avions un concept très viscéral»
Deux des créateurs de la franchise de jeux vidéo Assassin’s Creed étaient à Fribourg ce week-end
Marc-Roland Zoellig
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Jeu vidéo » Attendue de pied ferme par les gameurs, la dernière mouture d’Assassin’s Creed, le jeu qui permet d’endosser le rôle d’un tueur de l’ombre héritier de la secte des nizârites, sortira dans quelques jours. Les enjeux économiques sont colossaux: depuis 2007, les neuf déclinaisons de la franchise historico-ludique se sont vendues à plus de 100 millions d’exemplaires. Assassin’s Creed («le credo des assassins») est le vaisseau amiral du groupe français Ubisoft, 12 000 salariés, qui a récemment dû défendre son statut de troisième éditeur indépendant de jeux vidéo au monde face aux velléités de rachat de la multinationale du divertissement Vivendi.
Ces considérations matérialistes feraient presque oublier que toute cette machinerie n’existerai