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Pas de deuxième langue officielle

L’allemand serait pratiqué dans le Grand Fribourg et le bilinguisme encouragé, mais sans obligation

Le territoire des neuf communes concernées par la fusion du Grand Fribourg compte aujourd’hui 8000 germanophones. © Keystone/photo prétexte
Le territoire des neuf communes concernées par la fusion du Grand Fribourg compte aujourd’hui 8000 germanophones. © Keystone/photo prétexte

Patrick Chuard

Publié le 19.03.2021

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Grand Fribourg » Réalisme et pragmatisme. C’est ce que propose un groupe de travail sur les langues dans son rapport à l’Assemblée constitutive du Grand Fribourg. Il n’est plus question de reconnaître l’allemand comme deuxième langue officielle, tel que l’envisageait initialement le concept de fusion de 2019. «En l’absence de loi cantonale sur les langues, nous sommes obligés de nous en tenir à la Constitution qui fixe le principe de territorialité», a expliqué hier André von der Weid, élu d’Avry et membre du groupe de travail, lors d’une conférence de presse.

Après avoir planché pendant cinq mois sur le sujet, le groupe propose de s’en tenir à la pratique actuelle en ville de Fribourg, qui pourrait se définir par un «bilinguisme pragmatique». Le nom de la ville sera naturellement

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